Nos missions

Stockage

Une fois traitée et propre à la consommation, l’eau est envoyée en stockage dans nos 11 réservoirs répartis sur le territoire :

• 7 réservoirs sur tour (château d’eau) : Route de Langon (Bazas) /Gailluc (Bazas) / Gajac (Gajac) / Foirail (Captieux) / Rideau (à Bernos Beaulac), Broustey (Sauviac), Cudos (Cudos)
• 2 réservoirs semi enterrés La Graouillère
• 2 surpresseurs Captieux.

Cette étape de stockage, d’une durée inférieure à 48 heures, permet de réguler la desserte de l’eau afin de garantir une alimentation en continu.

Chacun de nos réservoirs bénéficie d’un nettoyage annuel, conformément au Code de la Santé Publique. Cette opération s’inscrit dans le Plan de gestion de la sécurité sanitaire des eaux (PGSSE), en collaboration avec l’Agence régionale de santé (ARS) de Nouvelle-Aquitaine.

Distribution

Avant d’être distribuée, votre eau fait l’objet de contrôles et d’analyses tout au long de son parcours.

Ainsi, dès le captage, l’ARS (Agence régionale de santé) procède à des prélèvements afin d’en vérifier la qualité. Ces mêmes prélèvements son effectués à la sortie des unités de traitement avant le départ de l’eau dans le circuit de distribution. L’eau distribuée fait ainsi l’objet de d’analyses bactériologiques et physico-chimiques.

Les 550 km de réseau qui servent au transport de l’eau vers vos robinets sont constitués de vannes, d’appareils de régulation et de conduites fermées, en acier et en fonte. Nous veillons à ce que ces conduites conservent une totale étanchéité afin de d’éviter toute pollution.

Une mission d’utilité publique

Cette action implique notamment une mission d’utilité publique, la gestion de l’irrigation sur ce même territoire. Pour cela, nous entretenons et exploitons des aménagements hydrauliques destinés :

• Au maintien de l’agriculture locale (élevage de la Bazadaise, maraîchage, cultures spécialisées…)
• À la lutte anti-incendie du secteur notamment la protection des zones industrielles et artisanales

Issues de deux lacs collinaires qui se remplissent en dehors de la période d’étiage par les eaux de pluies du bassin versant et par le rejet de la station d’épuration de Bazas (850 m3/j), les eaux brutes passent par un circuit de 90 km de réseau.

La retenue de Saint Michel a été conçue en 1962. Elle est d’une capacité de 385 000 m3 sur une surface de 6 hectares.

La retenue de La Prade a été conçue en 1983. Elle est d’une capacité de 800 000 m3 sur une surface de 58 hectares. Le lac constitue également un attrait touristique non négligeable.

Les pompes sur les deux lacs disposent de débitmètres électroniques qui permettent un suivi très précis des volumes d’eau pompés. Ensuite, chaque borne utilisée dispose d’un compteur volumétrique. La dynamique et les lieux de consommations d’eau sont donc connus.

Un équipement clé pour la lutte anti-incendie

De nombreuses bornes incendies ont été mises en place sur le réseau d’eau pour assurer une défense incendie sans impact sur le réseau d’eau potable.

Au total, ce sont 36 poteaux incendies qui ont été implantés sur le réseau d’eau brute. La Communauté de Communes du Bazadais dispose de 2 bornes. Pour satisfaire cet usage, le réseau est maintenu en pression toute l’année.

Un accès à l’eau primordial pour le maintien de l’agriculture locale

En absence d’accès à l’irrigation, il est impossible de produire des cultures maraichères. Compte tenu du contexte climatique, il est également difficile de maintenir des élevages allaitants ou laitiers sans un minimum de surfaces fourragères irriguées.

Sans oublier que le paysage Bazadais a été dessiné par l’élevage de la race bazadaise et que le maintien de cette activité est essentiel pour préserver et entretenir la biodiversité.

On peut estimer que l’accès à l’eau via le réseau permet donc le maintien de 15 familles d’agriculteurs (éleveurs, maraichers, céréaliers) et l’exploitation du lycée agricole de Bazas. L’eau contribue directement au maintien de plus de 24 emplois à temps plein.

Le réseau d’eau brute du syndicat associé à des sols sableux est donc un atout majeur pour la création d’exploitations notamment en maraichage. Cet atout rend le territoire du bazadais particulièrement attractif pour accueillir de nombreux porteurs de projet en recherche de foncier.